jeudi 7 octobre 2010

Pompiers

Conte dédié à Eve qui m'a bien trop souvent nargué avec son désir de connaitre intimement un pompier.

On sonne à la porte.
Enfin!
J'ouvre, et trois pompiers se précipitent dans le couloir.
"Ou se trouve l'incendie ?"
Je désigne Eve, qui se trouve au milieu du salon, maquillée ostensiblement et court vêtue.
"Je vois" dit le premier, un grand gaillard, la trentaine, portant moustache et alliance.
Aussitôt, il s'avance, commence à palper Eve, lui glisse une main sous la jupe découvrant le haut de ses bas.
"Ne craignez rien, monsieur, nous avons l'habitude ce genre de cas" dit-il en la retournant puis en la poussant sans management sur le pouf qui tronait au milieu de la pièce. D'un geste précis, il se dégrafe rapidement et fait apparaître un membre avantageux et déjà dressé, sans doute le fruit d'un long entrainement. Une capote y apparaît comme par magie, puis sans hésitation il écarte le string d'Eve et l'empale sans ménagement.
Le professionnalisme du premier secouriste, et la sureté de son diagnostic me rassurent.
Ma tendre épouse est entre de bonnes mains.

Le second pompier est plus jeune, blond, mignon et bien plus réservé.
Son visage respire la candeur et sa timidité est flagrante, mais son corps visiblement modelé par le sport transpire la virilité.
Après un temps d'hésitation, sans doute inspiré l'exemple de son ainé, il dégage sa bite et déchire promptement l'emballage d'un préservatif. J'ai juste le temps d'apercevoir une fraise et, malgré l'angoisse qui m'étreint, je me fais la réflexion que les pompiers modernes sont décidément bien équipés.
La suite est plus laborieuse.
Le jeune homme dissimule au mieux le tremblement nerveux qui agite sa main, et il est loin d'avoir l'adresse de son mentor.
Eve ne cesse de crier et les secondes semblent interminables.
Enfin, l'éphèbe finit d'enfiler son équipement et vient placer sa lance devant le visage de la victime proche de l'inconscience. Maladroitement, il tente de lui enfoncer dans la bouche.
Eve, bien que gènée par les coups de boutoirs du moustachu accepte sans broncher la queue offerte à ses lèvres.
Elle cesse instantanément de gémir, preuve que le traitement est efficace.

Le troisième homme est resté en retrait.
C'est visiblement le chef.
Il est plus âgé et plus sec. Il semble aussi serein que déterminé et observe la scène avec un détachement apparent.
Quand le moustachu finit par se répandre à long traits, il s'approche de ma dulcinée à pas lents tout en se déboutonnant avec un petit sourire sadique. Sa bite est longue et fine, mais elle parait terriblement dure.
Il la revêt d'un fourreau noir, qu'une imperceptible caresse rend aussitôt visqueux et luisant. Soudain, il prend Eve aux hanches et l'encule d'une seule poussée. Malgré son baillon de chair, elle laisse échapper un râle.
Sans doute excité par la scène, le jeune blond met fin à son cri en enfonçant une dernière fois sa hampe gainée de rose dans la gorge de ma belle afin d'y libérer sa sève.
Celle-ci s'en rend à peine compte, ouverte jusqu'aux entrailles par les assauts impitoyables de son sauveteur.
Pendant de longues minutes, le dernier des samaritains ne ménage pas ses efforts, mais Eve succombe finalement à une vague d'excitation, de douleur diffuse et de plaisir.
Dans une dernière pensée, un peu floue, elle s'interroge sur la pertinence d'avouer ses fantasmes à son époux.

2 commentaires:

  1. ou en d'autres termes, de ce qu'on peut décemment attendre des pompiers quand on joue avec le feu...

    Vos illustrations sont très agréables...

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  2. Les pompiers restent un grand mythe pour moi...

    Heureuse que mes illustrations vous plaisent, je pense poursuivre dans cette voie.

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