dimanche 24 octobre 2010

Cinéma


J'étais alors encore étudiante, et, en dehors des cours, menais la vie qui allait
avec, faite de sorties entre amis. J'appréciais beaucoup le cinéma, j'y allais
très souvent, cela représentait pour moi, depuis le lycée, un moyen de m'évader
de mon quotidien.

Aussi, lorsque cet homme me proposa de venir le rencontrer dans le cinéma qu'il dirigeait, je n'hésitai pas très longtemps. C'était après tout un endroit public, je ne risquais rien. Et puis ces lieux m'étaient familiers, même si ils n'étaient habituellement pas destinés à ce genre de rencontre. En effet, même si je ne savais pas à quoi m'attendre exactement, j'avais de toute évidence accepté que nos rapports de se limitent pas au domaine culturel.

Il vint m'accueillir à mon arrivée au cinéma. C'était un de ces complexes multisalles, très vaste. Il était plutôt bel homme, à peine la quarantaine, blond aux yeux clairs.
Il me plût tout de suite.
Il m'emmena jusqu'à son bureau, plutôt sobre et au confort sommaire. Là, nous commençâmes à flirter, tous deux excités par cette situation plutôt originale. Je sentais sa queue durcir à travers son pantalon et se dresser vers moi, comme suppliante. Je ne pouvais décemment pas le laisser dans cet état, mais ma jeunesse ne me conférait pas l'audace qu'il m'aurait fallu pour me faire baiser ainsi dans un bureau en plein jour. J'entrepris donc d'user de ma bouche pour calmer ses ardeurs.

Dès le tout début de ma vie sexuelle j'ai pris conscience du pouvoir qu'exerçait ma bouche sur les hommes. Je les sentais à ma merci une fois leur queue entre mes lèvres, et je ne m'en suis jamais lassée. La fellation n'a jamais été à mes yeux un acte de soumission, c'est plutôt un moyen d'asservir l'homme...
Avec ma bouche, je pouvais les mener où je voulais. Je maîtrisais la situation et
les tenais au bout de ma langue.

Je le fis asseoir dans son fauteuil, et ouvris sa braguette pour délivrer sa queue enflammée et dressée... Après l'avoir revêtue de sa protection, je la pris dans ma bouche, et le menai lentement jusqu'à la jouissance. Quand enfin il se répandit dans la capote, je ressentis ce sentiment de fierté, j'avais gagné.

Je partis assez vite...
Il tint absolument à m'offrir des places de cinéma avant mon départ... J'eus du mal à les accepter, mais il insista et je cédais finalement.
Voyait-il cela comme une rétribution, est-ce qu'il me payait comme on paye une pute après une passe ?
Peu importe au fond, l'essentiel étant pour moi de l'avoir fait avec générosité et envie, sans aucune demande en échange.
Mais je réalise aujourd'hui que c'était sans doute ma première pipe tarifée. Et mon mari est bien placé pour savoir que j'y ai pris goût : il est mon unique client.
Mais cela, c'est une autre histoire...

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