vendredi 15 juillet 2011

Parkings

Eve et son amant sortirent de la voiture, ils brulaient tous deux de désir mais hélas ils n'avaient que quelques minutes et le parking était bien trop peu discret pour une étreinte furtive.
Il s'approcha d'elle et l'enlaça, la repoussant dans le coin le plus sombre près du mur.
Elle sentit son érection, attendant ses prochains mots avec un peu d'appréhension.
"Tourne-toi"
Ce n'était pas exactement ce qu'elle craignait
"Pour quoi faire"
"Tourne-toi !"
La voix de son amant se faisant plus pressante
Elle obéit enfin et il vint se presser doucement contre son dos
"Caresses-toi"
"Tu es fou. On va nous voir"
"Si tu ne te dépêches pas c'est possible en effet"
Ce salaud savait très bien qu'elle ne savait pas résister à un proposition aussi troublante.
Elle glissa sa main droite sous sa jupe, puis franchit la barrière de dentelles
"Parle moi"
Elle adorait l'entendre lui dire à l'oreille les pires atrocités pendant qu'elle se donnait du plaisir.
"Tu te souviens, ce parking de banlieue que tu avais choisi spécialement parce qu'il est immense et pas toujours bien éclairé"
"Oui...Une mère de famille connait toutes les subtilités des grandes surfaces"
Répliqua-t-elle entre deux soupirs
"Nous nous étions garés dans un coin isolé, mais encore trop éclairé.
J'avoue que je n'étais pas tout à fait serein.
J'ai reculé mon siège.
Je surveillais nerveusement les alentours pendant que tu te penchais sur ma queue
Tu m'as fait jouir très rapidement et j'en ai été aussi déçu que soulagé"
Eve fut prise d'un léger tremblement, elle ne parvint à réprimer un gémissement trop sonore qu'en se retournant pour enfouir son visage dans les bras de son amant.

Elle se dégagea de son étreinte en jetant un coup d'oeil rapide à sa montre. L'humidité qui noyait son ventre la rendit soudain impertinente :
"Mais tu bandes, mon chéri...La journée va être longue"
Sur quoi elle posa un baiser rapide sur ses lèvres, avant de s'éloigner rapidement, sans attendre la réplique assassine qu'il avait trop tardé à lui asséner.
Mais très vite, sa belle assurance disparut quand elle commença se demander comment elle allait passer l'après-midi au bureau assise sur le torrent de son plaisir sans trop se faire remarquer.

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